Cette étude se découpe en trois parties distinctes ; seules les deux premières sont basées sur les données du Registre celui-ci constituant l’une des deux sources de recensement des accidents, source qui comptabilise notamment dix fois plus de blessés cyclistes que les données des forces de l’ordre, et qui dispose des données lésionnelles. (la troisième est une enquête sur l’acceptabilité du port du casque par les cyclistes).
Bilan lésionnel :
L’objectif est de dresser le bilan lésionnel des cyclistes accidentés et de ses enjeux, dans un contexte d’utilisation croissante du vélo comme moyen de déplacement en ville, en partie favorisée par les politiques de modes doux ;
Il s’agit d’une étude transversale, sur l’ensemble des cyclistes blessés sur la période 1996-2006, basée sur les données du Registre.
Étude de l’effet protecteur du casque :
Les objectifs sont d’explorer et de quantifier l’effet protecteur du casque sur les blessures à la tête des cyclistes.
Il s’agit d’une étude cas-témoins basée sur les données du Registre et définie selon les critères de la revue de littérature Cochrane (cas : cyclistes avec une blessure à la tête ; témoins : cyclistes avec une blessure dans une région corporelle autre). L’exposition étudiée est le port ou non du casque ; les éventuels facteurs de confusion pris en compte sont l’âge, le sexe (indicateurs d’un comportement à risque), et la violence du choc subie lors de l’accident, approchée par la gravité des blessures (autres qu’à la tête), ou par la présence ou non d’un antagoniste motorisé.
Ces deux études ont été menées en collaboration avec l’unité Traumatismes de l’InVS (B. Thélot et C. Ricard).